Violon
Deborah Nemtanu étudie le violon au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle obtient en 2001 un prix avec mention très bien à l’unanimité.
En 2002, elle obtient un prix de l’Académie internationale de musique Maurice Ravel, le quatrième prix agrémenté de deux prix spéciaux au concours Jacques Thibaud.
En août 2007, elle est sélectionnée au sein du prestigieux Perlman Program aux États-Unis. En avril 2008, elle remporte le deuxième prix du Concours international Benjamin Britten de Londres accompagnée par le Royal Philharmonic Orchestra. Elle a été acclamée dans le solo de Schéhérazade avec le prestigieux London Symphony Orchestra.
Depuis 2005, elle est violon solo super soliste de l’Orchestre de chambre de Paris. Elle a marqué les esprits en jouant au théâtre des Champs-Élysées notamment le Troisième Concerto de Saint-Saëns avec John Nelson, la Symphonie espagnole de Lalo avec Joseph Swensen, Tzigane de Ravel avec Louis Langrée, le Concerto de Brahms avec Juraj Valčuha et les concertos de Bach avec sa sœur Sarah Nemtanu.
Curieuse, passionnée, Deborah Nemtanu va encore plus loin : en dirigeant elle-même l’orchestre, elle privilégie la connivence entre la soliste qu’elle est et les musiciens et donne au concerto un véritable esprit chambriste. On a pu dernièrement l’apprécier dans les concertos de Mozart au théâtre des Champs-Élysées. Elle multiplie aussi, au fil des saisons et des festivals – comme ceux des Folles Journées de Nantes et Tokyo –, les rencontres musicales fécondes avec, entre autres, Boris Berezovsky, Stephen Kovacevich, François Leleux, Emmanuel Pahud ou Jian Wang.
En 2013 paraît un CD de musique française, pour le label Mirare ovationné par la critique : outre le Premier Concerto de Saint-Saëns, il comprend des pièces de Fauré sous la direction de Thomas Zehetmair avec l’Orchestre de chambre de Paris. En décembre 2014 sort un enregistrement des concertos pour violon de Bach et Schnittke, dans lequel elle s’illustre avec sa sœur Sarah Nemtanu.
Deborah Nemtanu joue sur un violon de Domenico Montagnana de 1740, généreusement prêté par Monceau Investissements Mobiliers, société du groupe Monceau Assurances.