Il y a plus de deux siècles le cycle Die Schöne Mullerin a fondé le romantisme allemand et depuis, la sublime aventure de ce jeune homme qui s’abîme dans un amour poétique et vain n’a rien perdu de sa charge émotionnelle : en témoigne cette version poignante, qui renouvelle l’œuvre de Schubert dans la voix vibrante de Thomas Oliemans et sous les doigts sensibles de Malcolm Martineau, captée par B Records dans l’écrin feutré du Théâtre de l’Athénée.